Les travaux de restauration du mausolée Moulay Idriss
Le mausolée est fermé depuis septembre 2010, mais à partir de 2014, il a pu enfin accueillir ses fidèles. Les travaux de restaurations, qui ont débuté en avril 2011, ont été menés avec grande prudence, puisque le mausolée s’est fragilisé avec le temps. Aucune erreur n’aurait pu être permise. Cette restauration devait donc redonner au monument son éclat. Cependant, cette mission n’a pas été très simple, car, pour parvenir à ce but, plusieurs éléments devaient être en pris considération. En effet, pour rendre à un monument toute sa beauté d’antan, il était important d’utiliser les méthodes traditionnelles ainsi que les matériaux utilisés lors de sa première construction. Ce n’est qu’après avoir réalisé les premières démarches que les travaux ont pu débuter. Le gros œuvre a concerné bien des travaux de reconstruction, parmi lesquels : la reconstruction et la consolidation de parties dégradées dont le mur mitoyen, une partie de jamaâ Lamqalqa, les boutiques environnantes… Aussi, cette étape a également dû supprimer les rajouts inutiles comme l’extension d’une masria, des latrines, des cloisons… Bref, le gros œuvre, comme son nom l’indique, a été une étape cruciale et complexe. Ainsi, le mausolée a pu reprendre sa magnificence d’autrefois.
Mais c’est peu de choses rapport au reste des travaux.
En effet, les restaurations ont également concerné toutes les parties couvertes par le zellige. Chacune des pièces dégradées ou manquantes ont dû être installées de nouveau dans l’intégralité du mausolée. Aussi le marbre a subi les mêmes transformations par son remplacement et sa restauration. Les surfaces ternes ont été polies, comme la fontaine ou encore les colonnes. L’éclat du zellige et du marbre d’autrefois a pu retrouver sa splendeur primitive. D’ailleurs, même les plâtres, les bois, les peintures et les vernis ont été presque entièrement refaits. Ce n’est pas tout : les ferronneries et les bronzes ont occupé une place centrale dans la restauration du mausolée de Moulay Idriss, étant donné leur état avant me commencement des travaux. De même, l’électricité, la lustrerie et la mise en lumière n’ont pas échappé non plus à la restauration. L’objectif ici est que tout le décor du mausolée puisse être identique à l’original.
La réflexion des architectes n’a rien épargné de ce qui pouvait restituer la magnificence de ce mausolée. Les moindres détails ont été remarqués et corrigés, toutes les instructions ont été appliquées… Bref, toute l’entreprise a abouti, et le résultat est exactement ce qui a été prévu par les études et recherches initiales.