Environnement : Architecture verte et l’économie d’énergie
L’un des aspects auquel les constructeurs accordent le plus d’importance est le choix des matériaux, déterminé par leur rareté ou leur abondance, et par leur effet sur l’environnement. Ces conditions réunies, les décideurs s’assurent ainsi de la durabilité des ressources exploitées (le bois, la paille, la laine de verre, les matériaux recyclés, etc.) et de la nullité des conséquences environnementales, relatives par exemple à l’émission du dioxyde de carbone. Outre ces règles scrupuleuses, une étude de certification environnementale est effectuée, sorte de marque de garantie et de régulateur de marché. Elle permet d’analyser en dernier ressort la conformité du bâtiment aux buts et principes écologiques. Il s’agit plus exactement d’un document à validité internationale, et comprenant plusieurs milliers de règles normatives, en rapport à l’accessibilité, à l’acoustique, à la sismique, au mode de chauffage, au positionnement, à l’éclairage, etc. Toutes, bien entendu, ne sont pas obligatoires.
Le besoin de réduire la consommation d’énergie stimule l’ingéniosité des architectes qui peuvent compter sur des procédés inventifs et nombreux. Tout d’abord il est indispensable d’employer des matériaux à faible conductivité thermique, tels que la brique de chanvre, la laine de mouton, la laine de verre, ou la fibre de bois, etc., toutes utilisées à des fins d’isolation d’habitat. Elles renforcent le système de ventilation et de chauffage, de même que la situation et la direction du bâtiment, la répartition de ses ouvertures favorisent l’économie énergétique. Les bâtiments anciens, à l’égard de toutes ces conditions, sont en général un bon exemple. Les fenêtres sont un élément délicat de ces systèmes d’édifications, en ce qu’elles évacuent la chaleur, et rompent leur uniformité thermique. Leur situation doit générer la lumière de façon optimale. Les cellules photovoltaïques ou solaires constituent également une excellente alternative pour alimenter les demeures.